En 1761, Armand Jean-Philippe de Maistre hérita de la Seigneurie de Vaujours de Madame de Nantiat. Il fit démolir cette demeure en 1770 qui n’était plus au goût du jour et reconstruit ce nouveau château pour donner plus de luminosité avec de nombreuses fenêtres.
La première pierre de l’Eglise actuelle fut posée par Jean Armand Philippe de Maistre le 7 juin 1769. Revêtue d’un enduit de plâtre, elle n’avait guère changé d’aspect jusqu’à son bicentenaire, en 1969, date à laquelle son enduit fut enlevé et non remplacé.
Qu’ils aient eu un rôle utilitaire, décoratif ou de loisir, les colombiers, pigeonniers et moulins sont toujours le signe de la présence ancienne d’un fief seigneurial. Vaujours, terre agricole et comptant plusieurs seigneurs dans son histoire, ne peut donc que posséder, sur son territoire, un moulin.
Bien que la naissance de la commune en tant que telle remonte au 11e siècle, la question de la mairie ne se pose pas avant la création de la fonction de maire, c’est à dire au moment de la Révolution Française. Avant cela, la communauté était gérée par des échevins, des pairs ou des conseillers selon les époques et les lieux.
La colline de Montauban ou Montagne Blanche tiendrait-elle son nom de la pierre à plâtre ? Hameau partagé entre les seigneuries et les paroisses de Vaujours et Coubron, c’est, notamment, sur les différentes carrières de ce territoire qu’est extrait le gypse qui fait la renommée de la région.
Du latin « Vallis Jocosa » : « vallée de la joie », Vaujours a su conserver, au fil des ans, son esprit vil¬lage, qui était autrefois entouré de bois, de champs et de vignes. Au détour des rues, se dessinent ici et là les vestiges d’une activité agricole forte. Aux 17e et 18e siècles, l’activité principale du village est celle de la culture des fruits.